Episode III : Une fuite à l’anglaise
Dans l’épisode précédent, nos héros étaient à Madrid pour récupérer des cartes maritime afin de découvrir le lieu de l’épave qui contient le précieux Elixir de l’Océan. Malgré les menaces de la mafia, ils continuent leur mission mais se retrouvent face à face avec Cesare Bonura, parrain de la mafia des Calabres.
Dans l’épisode précédent, nos héros étaient à Madrid pour récupérer des cartes maritime afin de découvrir le lieu de l’épave qui contient le précieux Elixir de l’Océan. Malgré les menaces de la mafia, ils continuent leur mission mais se retrouvent face à face avec Cesare Bonura, parrain de la mafia des Calabres.
Jane sentit le temps ralentir et presque s’arrêter. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas revu Bonura. Le dernière fois, c’était à Catanzaro alors qu’elle venait de négocier houleusement une cargaison de Bergamotes de grandes qualité. Ils s’étaient jurés de ne plus jamais faire affaire mais comme dit le proverbe, il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.
Sans dire mot, Bonura mit la main à sa ceinture et dégaina son Beretta. Il prit une grande bouffée de cigarette, ajusta sa cible et tira à plusieurs reprises sur nos héros.
Ils se mirent à détaler comme des lapins dans les rues de la capitale espagnole pour retrouver la voiture.
Sous les balles fusantes, ils finirent enfin par l’atteindre. Jane sentit une douleur vive au niveau de sa cuisse mais n’y prêta pas attention. Il montèrent dans le puissant bolide et Paul commença, grâce à ses qualités de pilote slaloma entre les voitures dans les rues étroites de Madrid. Il ne fallut pas longtemps avant que Bonura ne le prenne en chasse. Une balle traversa le pare-brise et le fit éclater. Jane retira alors l’appuie-tête de son siège et le lança de toutes ses forces sur l’Alfa Romeo de Bonura qui dérapa avant de l’encastrer dans le mur d’un immeuble. Notre héroïne eut à peine le temps de célébrer son coup qu’elle remarqua avec effroi le trou béant dans sa veste. Elle ne l’avait pas senti sous le coup de l’adrénaline mais elle fut bien touchée par Bonura.
Elle poussa un hurlement strident mêlant adrénaline et effroi, elle réalisa qu’elle l’avait échappé belle. Elle rumina sa rage car c’était son ensemble préféré et se jura de faire manger sa cravate au calabrais. Il était impossible de partir du pays par la route qu’ils avaient empruntés aux vues des évènements de Madrid. Ils devaient fuir le pays par un autre moyen.
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A peine arrivés à Londres, ils se dirigèrent directement vers le British Museum, un lieu qui abritait une vaste collection d’artefacts et de connaissances du monde entier. Jane était convaincue que des indices cruciaux les attendaient là-bas.
Jane et Paul entrèrent dans le bâtiment et se dirigèrent vers la section dédiée aux découvertes archéologiques des Caraïbes, en espérant trouver des indices sur l’emplacement précis de l’épave.
Ils cherchèrent désespérément des informations mais ne trouvèrent malheureusement rien de plus qu’ils ne savaient déjà.
Ils avaient cependant découvert le nom de la personne chargée de cette partie du musée : le Professeur Sean O’Connor. Son bureau n’était pas loin et ils décidèrent de lui rendre visite.
Jane sonna à la porte et un homme d’âge moyen, aux cheveux roux mais grisonnants et aux lunettes en écailles de tortue, les accueillit.
Dans son bureau, une odeur de bois ciré, de thé noir et d’encens emplissait agréablement les narines de nos aventuriers.
Le professeur O’Connor les invita à entrer dans son salon, où des étagères remplies de livres et de reliques témoignaient de son expertise . Ils s’assirent autour d’une table basse, et Jane commença à expliquer leur quête.
Le professeur écouta attentivement, puis réfléchit un instant avant de dire :
« Il se trouve que j’ai effectivement des informations sur une ancienne épave dans les Caraïbes qui pourrait correspondre à votre description. Il s’agit du navire « Le Trident de Neptune ». Il est dit que l’Elixir de l’Océan y serait caché, protégé par de forts courants sous-marins.”
Les yeux de Jane et Paul s’illuminèrent d’excitation à l’évocation du nom du navire. Ils savaient qu’ils étaient sur la bonne voie. Le professeur O’Connor leur expliqua que des indices sur la localisation précise de l’épave se trouvaient dispersés dans divers musées et bibliothèques à travers le monde.
« Le premier indice se trouve ici même, au British Museum, dans les archives royales de la Royal Navy. » expliqua le professeur.
« Malheureusement, elles sont interdites au public. Cependant, j’ai des contacts qui pourraient nous aider à obtenir une permission spéciale d’accès. »
Jane et Paul étaient reconnaissants de l’engagement du professeur O’Connor et de son aide précieuse. Ils se mirent immédiatement en route pour obtenir l’autorisation d’accéder à la section fermée du British Museum, avec l’espoir de trouver le premier indice menant à l’épave du Trident de Neptune.
Leur expédition dans les Caraïbes s’annonçait de plus en plus palpitante, mais ils savaient que le temps pressait. Ils étaient déterminés à découvrir l’Elixir de l’Océan et à mettre fin à la menace de Cesare Bonura une fois pour toutes.