L'anosmie, un handicap invisible.
Le 27 février, c’est la journée mondiale de l’Anosmie. Ce jour met en lumière un
trouble peu connu mais bien réel.
L’anosmie se traduit par l’absence ou la perte totale de l’odorat suite à un dysfonctionnement des nerfs et/ou du bulbe olfactif.
Les causes de l’anosmie sont nombreuses, elle peut être provoquée par un traumatisme, une infection virale ou même… rien. En effet, dans 20% des cas, on ne trouve aucune cause à l’anosmie.
Ce trouble, à cause du Coronavirus, nous est familier. Il est important de parler de ses conséquences pour ne pas le banaliser et se priver d’un sens plus que nécessaire.
L’anosmie est un handicap invisible aux conséquences importantes.
De nombreuses victimes témoignent du même mal-être par rapport à ce handicap.
Premièrement, la diminution significative du goût. En effet, sans le phénomène de rétro-olfaction, il nous est impossible d’apprécier pleinement les saveurs.
L’anosmie peut également être responsable de déprime ou de dépression. La mémoire olfactive et l’odorat sont les plus grands vecteurs d’émotions. En étant privé de la capacité de sentir, notre sensibilité émotionnelle diminue et un renfermement sur soi-même s’opère. Cela peut également se traduire par une anxiété sociale. En effet l’incapacité de reconnaître sa propre odeur, celle de sa moitié, de ses enfants ou d’un jardin en fleurs est une souffrance qui ronge le moral de ses victimes.
Perdre l’odorat, c’est être exposé à des menaces potentiellement mortelles. Sans odorat, il est impossible de détecter une fuite de gaz, la fumée d’un incendie ou la fraîcheur des aliments que nous mangeons. Sans l’odorat, vous pourriez avaler un grand verre de lait périmé sans broncher.
Une seule solution : La rééducation !
A la manière d’un muscle froissé, un odorat endommagé peut se régénérer avec une méthode adéquate.
Pour rééduquer son odorat, c’est simple. Il est recommandé de sentir les odeurs à l’identité bien marquées telles que la menthe poivrée, le citron , la rose, le romarin et le clou de girofle selon des protocoles bien précis, et de tenir un carnet de bord afin de suivre nos progrès
Nous pouvons aussi sentir les odeurs qui nous entourent et que nous connaissons bien afin de réveiller notre mémoire olfactive .
C’est au prix de patience et de persévérance que l’odorat pourra alors remontrer le bout de son nez après 16 à 18 semaines de training olfactif.
Pour en savoir plus, soutenir la recherche et lutter contre l’anosmie, vous pouvez faire un don à l’association Anosmie.org : https://www.anosmie.org/je-soutiens-lanosmie/
Pour découvrir notre kit training de rééducation olfactive :
https://www.leptitsniff.paris/fr/boutique-en-ligne/82-votre-kit-de-training-olfactif.html